Bonjour amis okapis !
Alors, que s'est-il passé lors de notre réunion du 30 novembre?
Etaient présents : Alice
, Ania
, Coralie
, Laure
, Manon
, Mathias
, Virginie
et moi-même
. (si ces smileys ne vous conviennent pas vous avez toute licence de m'en faire part
)
Ce qui fut dit : idée de Mathias : écrire des bouts de texte nous-mêmes pour introduire ou faire le lien entre les textes que l'on aura choisis.
créer des effets d'écho dans le spectacle : > par une citation sérieuse (à définir) qui reviendrait à plusieurs reprises tout au long du spectacle, dite de manières diverses (façon "exercices de style")
> avec un personnage de héros sans emploi qui, plusieurs fois, n'arriverait pas à dire son texte (oubli, pas envie, son téléphone sonne et il préfère répondre...)
> avec des symétries formelles, par exemple, le même motif sketche de Vivi/brouhaha/brusque focalisation sur la parole d'un seul qui reviendrait deux fois (le sketche initial changerait, ainsi que la parole finale : une fois drôle et incongrue, une fois mystérieuse et grave).
> par quelque chose en trop et quelque chose qui manque tout au long du spectacle, pour créer une forme de suspense : cf.exemple donné par Coralie (une chose étendue sur scène/un personnage absent). Reste à trouver un contenu concret à ce concept. Dans cette lignée, Mathias propose un livre posé par terre que les acteurs ramasseraient tour à tour.
De nouveaux textes ont été proposés : >Quelque part, quelqu'un d'Henri Michaux : pour clore le spectacle, ou juste avant Calypso.
Ce texte serait dit par toute la troupe : d’abord des personnes qui passent sur scène, puis les voix fusent de la salle, finalement tout le monde sur scène. Quelques idées déjà de mise en relief de ce passage : des effets d’écho avec les personnages vus plus tôt dans le spectacle (costume, attitudes…) ; des effets de foule figée (cf. scène d’ouverture de My Fair Lady) ; un acteur qui passerait entre les autres et les emberlificoterait tous ensemble dans un immense élastique. Finalement un acteur resterait seul sur scène pour les deux dernières phrases du poème.
> «
pour fêter une enfance » de Saint John Perse : à accompagner avec une danseuse et pourquoi pas des percussions (le bruit des pieds de la danseuse sur le sol suffit peut-être). Ce texte est long donc il faudrait le couper mais en garder un bout qui permette de profiter quand même des effets de refrain
> un second poème de Saint-John Perse, qui peut être joué comme un
dialogue amoureux > Coralie nous a récité un poème en
anglais, on peut imaginer que, négligemment assise en bord de scène, elle ouvre un livre, commence à y lire ce poème, puis refermant le livre le récite les yeux levés, cherchant dans sa mémoire
> les
lettres à Madeleine d’Apollinaire, notamment une où il relate une affaire de vol d’œuvres d’art au Louvre. On peut imaginer un homme en fond de scène avec un pansement sur la tête qui dise ce texte, pendant que des acteurs en avant-scène miment de manière burlesque et accélérée les péripéties. Puis l’acteur marque un bref silence et dit le début de la lettre suivante.
> les «
fables fraîches pour lire à jeun » de Pierre Bettencourt (+ les conversations avec Dieu du même auteur)
un second thème, ou plutôt une
image récurrente émerge de l'ensemble : l'île (les Antilles de Césaire, la Guadeloupe de Saint John Perse, la Corse et l'île d'Elbe pour Napoléon, l'île de Calypso). Le spectacle comme "parole en archipel" ...
Qui fait quoi pour la prochaine fois ? Manon nous photocopie les textes qu’elle a en main, elle en a sélectionnés d’autres qu’elle nous fera partager la prochaine fois. Charge à elle également de sélectionner des poèmes de Césaire dans le recueil que nous avons lu la première fois
Je fais une sélection large de lettres de Napo à Joséphine, que je mettrai au vote pour que l’on en garde une poignée
Je demande à mon ami poète américain l’autorisation d’utiliser ses textes et je vous en apporte un (ou deux) la prochaine fois
Mathias lit les fables de Bettencourt et Vivi les conversations avec Dieu
Si quelqu’un a les Ethiopiques de Senghor je veux bien qu’il y jette un œil j’ai oublié de les prendre à Versailles… De mes souvenirs, j’aime bien « l’homme et la bête »
http://www.etudes-litteraires.com/senghor-ethiopiques.php (désolée Mathias je n’ai pas retrouvé sur le net le fameux « beleup de kaymor » de nos jeunes années)
Si vous avez encore des textes (ou des chansons) en tête c’est le moment d’en faire le tour. Au maximum on s’accorde encore 2 brainstormings-textes (idéalement 1 seul). Cela veut dire que la prochaine fois vous rapportez tous les bouquins ou fragments dont vous pensez qu’ils peuvent servir.
Vous commencez à vous entraîner à « voiser » les textes que vous avez en main
Tout le monde réfléchit à l’enchaînement général du spectacle, aux jeux de scène, à ce qu’il voudrait y voir/faire/entendre
ET SURTOUT : on se revoit le 15 novembre à 20h chez Virginie ! (à Chatelet)