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 COMPTE-RENDU DE LA REUNION DU 15 NOVEMBRE

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Anaïs




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MessageSujet: COMPTE-RENDU DE LA REUNION DU 15 NOVEMBRE   COMPTE-RENDU DE LA REUNION DU 15 NOVEMBRE EmptyJeu 16 Nov - 23:35

cherry cherry Shalom ! cherry cherry

Tout d'abord quelques points d'organisation, afin de faire en sorte que nos futures réunions gagnent en efficacité sans perdre en bonne humeur :

Like a Star @ heaven Autant que possible, essayons de nous retrouver à 20h, et de commencer à 20h30 maxi même s'il n'y a pas tout le monde. Charge à vous après d'aller lire le compte rendu pour vous tenir informés de ce qui s'est dit avant votre arrivée (après tout, c'est à ça que cela sert)

Like a Star @ heaven La prochaine réunion, qui aura donc lieu le 29 novembre à 20h chez Alice, est la dernière réunion dédiée au choix des textes. Veillez à la préparer en conséquence : faire le tour de votre bibliothèque pour voir s'il n'y a pas des choses que vous aimeriez intégrer au spectacle, choisir les textes dans les recueils pour éviter de perdre du temps à les chercher pendant la réunion... Je pense d'ailleurs qu'il serait mieux que ce ne soit pas forcément les gens qui ont apporté le texte qui le lisent. Cela nous permettrait de mieux nous les approprier et d'y être plus attentifs.

Maintenant, retour à ce qui s'est dit lors de cette 3ème rencontre des Okapis :

jocolor Manon jocolor a apporté des photocopies des textes qu'elle nous avait lus la dernière fois (manque "Quelque part, quelqu'un") ; il reste du rab pour les absents. Poursuivant son travail de musardage littéraire, elle nous a proposé de nouveaux textes :

Like a Star @ heaven "Rêverie du Nouvel An", un texte de Colette sur les fêtes, l'enfance et la vieillesse. Il est beau, bien dans le thème mais il faudrait le couper (prendre un peu du début + la deuxième partie, si possible jusqu'à la fin).
Sur ce texte, on peut imaginer :
- des gestes très concrets évoquant la période d'hiver, les fêtes
- des processions étranges derrière ou autour de la récitante
- sur la fin (passage avec des impératifs), une répartition du texte entre plusieurs personnes (injonctions, chuchotements...)

Like a Star @ heaven Une sélection de textes de Césaire tirés du recueil où nous avions lu le "tam-tam de nuit" :

- un qui pourrait se prêter à une "théatralisation", un jeu de réponses

- un que j'appellerai "flamboyant-scolopendre", qui est beaucoup plus purement "poétique" et vite obscur, mais pourrait être très beau si on le coupe en gardant le début (concret) et le passage rythmé de répétitions ("scolopendre scolopendre"). Le début pourrait être dit assez simplement, et progressivement le poème deviendrait musique, rythme, avec un accompagnement de percussions, de la danse ...

- "le crystal automatique", qui me semble intéressant car bref et très facile à "théâtraliser" (je le mets aussi à la suite de ce message).

- Elle finit de lire le "Cahier d'un retour au Pays Natal", et nous en lira sans doute des extraits la prochaine fois...

Like a Star @ heaven Deux courts poèmes d'Yves Bonnefoy, "Vrai Nom" et "Vrai Corps" (cf. messages suivants) qui méritent que l'on s'y arrête

study Alice study nous a lu un poème de Senghor, "A New York", qui se prêterait bien à être accompagné par la clarinette jazz de l'ami Nico (le "mac-clarinette" de Roberto Zucco). Puis Mathias geek et moi cherry avons lu "Messages" (tiré des Ethiopiques). Personne n'a donné son avis sur ce texte, mais assez égoistement je crois que cela nous ferait plaisir à tous les deux de l'intégrer au spectacle. (Textes tous deux postés à la suite de ce compte-rendu)

cherry cherry J'ai tenté de traduire un poème en anglais que je vais mettre sur le forum dès que je l'aurais tapé. Il va sans dire qu'il faudrait le dire en anglais, et à plusieurs (puisqu'il contient plusieurs histoires).
J'ai aussi lu des poèmes estoniens (à venir aussi) qu'il serait bon de faire entendre en langue originale.

geek Mathias geek poursuit sa sélection des "Fables fraîches pour lire à jeun" de Bettencourt. Il nous a lu "L'eau en poudre", "Marcher sur l'eau" et les "Femmes-fleurs". Il va les taper et les publier sur ce forum, n'est-ce pas Mathias?

afro Magali afro nous a lu un texte tiré d'un beau livre, Haram, qui raconte et illustre (photo, calligraphie, peinture) le parcours de la femme orientale, de son enfance à son premier enfantement, la préparation au mariage, le harem, le massage, le hamam, le mariage... (Je mets un extrait à la suite de ce compte-rendu)
Le texte est assez imagé et doux. Ca peut servir de lien entre deux scène, une sorte de temps calme, ou d'occasion pour un temps musical version orientale comme introduction aux tambours africains, une escale sensuelle. Comme une shéhérazade qui raconterait des histoires. Avec de la danse, certainement.
Virginie préférerait toutefois que l'on sélectionne un autre passage que celui qu'a lu Magali et que vous pourrez lire sur ce forum.

geek Mathias geek a eu l'idée du jeu de scène suivant : un personnage essaie de lire un texte (si possible bien sérieux et abstrait) ou de jouer une scène pendant que les autres mangent des chipsters ou des bonbons avec des papiers bruyants, que qqun casse des noix... et puis au bout d'un moment les bruits s'amenuisent, les gens s'intéressent, sauf un qui continue à faire "crunch" et qui se trouve à son tour isolé.

Voilà !
Bonne réflexion et rendez-vous chez Alice, 20h, le 29 novembre.
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Anaïs




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MessageSujet: HARAM (la femme orientale - texte de Magali)   COMPTE-RENDU DE LA REUNION DU 15 NOVEMBRE EmptyJeu 16 Nov - 23:38

Extraits

"C'était la nuit de tous les dangers. La première. Celle du hammam. Elle filait avec sept de ses amies, silhouettes identiques drapées de blanc. Elles devaient tromper les djenons. Ils raffolaient plus que tout de ces états de passage de la promise à celle de mariée. C'était encore un jeudi, cinquième jour béni. Dans sept jours, chiffre porte-bonheur par excellence, elle serait femme.
Sa mère et la vieille qabla, la préposée au mariage qui l'avait nouée quand elle était devenue pubère, l'attendaient. Dans la moiteur de la première salle carrelée et voutée, sa voix était devenue plus ferme pour dénouer le charme (...) Elle était prête pour se faire préparer par l'autre matrone, la henana, la femme qui savait tout faire du hénné, cette plante magique porteuse de baraka, de toutes les bénédictions. (...) Sa mère lui avait glissé entre les seins une petite bourse verte contenant un herz, une amulette porte-bonheur mélangeant des lettres et des chiffres sacrés, des noms d'astres, de planètes et de saisons, des noms d'anges et de Dieu. (...) Garde le précieusement, il vient de ma mère. (...) Ce soir on parait son intégrité, trésor de peau pour rentrer dans un nouveau cycle et atteindre le statut envié de femme mariée. On devait la faire changer de peau et de mentalité en une séance de hammam. La plus mémorable de sa vie. La rendre glabre, dorée, parfumée. Dans la pièce moyenne, elles s'étaient retrouvées dévêtues, reprenant le natuel de leur vie de harem avant de pénétrer dans l'étuve finale pour la parure finale. (...) Déjà luisante, la matrone aux seins lourds toujours parée de ses bijoux d\'or s'affairait sur elle avec son bac à eau, son savon noir, son gant de chèvre. Elle l'avait frottée jusqu\'au sang puis enduite de pâte de henné de la tête aux pieds pour lui donner cette rousseur, ce doré, ce brillant qui sied aux mariées. Le hammam devenait si grave pour elle, meme si ses filles d'honneur dans leurs rires et leurs corps mélés lui rappeleaient ses délicieux bains de jeune fille. Il fallait maintenant se débarrasser de tous ces poils impurs et surtout de ceux du sexe.
Tu vas devenir complètement pure, ton sexe va ressembler à des fesses de nourrisson, ton pubis à un nombril, tes aisselles à un mystère, chuchotait la hennana en arrachant les poils de son pubis avec du caramel au citron."

Ca continue, Puis elle se marie et a un enfant, ça continue avec toujours de remarques sur la tradition, la religion, l'histoire ou la mythologie.
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Anaïs




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MessageSujet: LEOPOLD SEDAR SENGHOR   COMPTE-RENDU DE LA REUNION DU 15 NOVEMBRE EmptyJeu 16 Nov - 23:41

MESSAGES
(guimm pour kôra)
A CHEIK YABA DIOP, CHEF DE PROVINCE


Il m'a dépêché un cheval du Fleuve sous l'arbre des palabres mauve.
Dialogue à une lieue d'honneur !
Il m'a dit: « Beleup de Kaymôr ! sa récade crée sa parole avec rigueur.
« Sept athlètes Kaymôr a dépêchés, qui ont mon buste et ma couleur, car nous nageons par la mer pacifique.
« Il les a dépêchés sur les pistes ferventes, dans les nuages promesses de verdure
« En saison sèche, tels des acacias.
« Cinquante chevaux seront ton escorte, tapis de haute laine et de mille pas
« Et des jeunes gens à livrée d'espoir. Il te précède vêtu de sa pourpre
« Qui te vêt et son haut bonnet t'éclaire, son épée nue t'ouvre la voie des enthousiasmes.
« La paume des tamas les doigts des balafongs diront la liesse de ses terres.
« Oui tu es Guelwâr de l'esprit, il est Beleup de Kaymor
« Politesse du Prince ! Et des présents sont pour t'attendre
« Politesse du Prince ! Et sa récade est d'or. »
Dyôb ! lui ai-je dit, Beleup de Kaymor ! Je te respire parfum de gommier, et proclame ton nom
Surgi du Royaume d'enfance et des fonds sous-marins des terres ancestrales.
Héraut ! proclame mon char blanc et ses chevaux obscurs.
Des navires-de-terre m'accompagnent aux voiles étendards, les présents d'au-delà les mers.
Grâces à toi pour les fleurs des discours très odorants, pour les hommages des tamas des balafongs des mains
Grâces à toi pour le vin de palme, la coupe d'amitié de la lèvre à la lèvre
Grâces pour la jeune fille nubile au ventre de douceur n'deïssane ! à la croupe de colline à la poitrine de fruits de rônier.
Et par-dessus toute louange, sa bouche sait tisser des paroles plaisantes.
Ma Dame est dame de haut rang et fière. Donc compliments à la fille du Grand-Dyarâf !
Mais je te dis les présents les plus lourds, lois noires sur fond blanc dans le coffret de bois des Isles
Et les discours exacts rythmés dans les hautes assemblées circulaires ; et ce fut parmi les guelwârs de la parole
Je leur ai imprimé le rythme, je les ai nourris de la moelle du Maître-de-sciences -et -de-langue .
Telles sont ma réponse et ma récade bicéphale : gueule du Lion et sourire du Sage.

Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven


A NEW YORK
(pour un orchestre de jazz : solo de trompette)

New York ! D'abord j'ai été confondu par ta beauté, ces grandes filles d'or aux jambes longues.
Si timide d'abord devant tes yeux de métal bleu, ton sourire de givre
Si timide. Et l'angoisse au fond des rues à gratte-ciel
Levant des yeux de chouette parmi l'éclipse du soleil.
Sulfureuse ta lumière et les fûts livides, dont les têtes foudroient le ciel
Les gratte-ciel qui défient les cyclones sur leurs muscles d'acier et leur peau patinée de pierres.
Mais quinze jours sur les trottoirs chauves de Manhattan
- C'est au bout de la troisième semaine que vous saisit la fièvre en un bond de jaguar
Quinze jours sans un puits ni pâturage, tous les oiseaux de l'air
Tombant soudain et morts sous les hautes cendres des terrasses.
Pas un rire d'enfant en fleur, sa main dans ma main fraîche
Pas un sein maternel, des jambes de nylon. Des jambes et des seins sans sueur ni odeur.
Pas un mot tendre en l'absence de lèvres, rien que des coeurs artificiels payés en monnaie forte
Et pas un livre où lire la sagesse. La palette du peintre fleurit des Cristaux d,2 corail.
Nuits d'insomnie ô nuits de Manhattan i si agitées de feux follets, tandis que les klaxons hurlent des heures vides
Et que les eaux obscures charrient des amours hygiéniques, tels des fleuves en crue des cadavres d'enfants.

II


Voici le temps des signes et des comptes
New York ! or voici le temps de la manne et de l'hysope.
Il n'est que d'écouter les trombones de Dieu, ton coeur battre au rythme du sang ton sang.
J'ai vu dans Harlem bourdonnant de bruits de couleurs solennelles et d'odeurs flamboyantes
- C'est l'heure du thé chez le livreur-en-produits-pharmaceutiques
J'ai vu se préparer la fête de la inuit à la fuite du jour. Je proclame la Nuit plus véridique que le jour.
C'est l'heure pure où dans les rues, Dieu fait germer la vie d'avant mémoire
Tous les éléments amphibies rayonnants comme des soleils.
Harlem Harlem ! voici ce que j'ai vu Harlem Harlem !
Une brise verte de blés sourdre des pavés labourés par les Pieds nus de danseurs Dans
Croupes ondes de soie et seins de fers de lance, ballets de nénuphars et de masques fabuleux
Aux pieds des chevaux de police, les mangues de l'amour rouler des maisons basses.
Et j'ai vu le long des trottoirs, des ruisseaux de rhum blanc des ruisseaux de lait noir dans le brouillard bleu des cigares.
J'ai vu le ciel neiger au soir des fleurs de coton et des ailes de séraphins et des panaches de sorciers.
Écoute New York ! ô écoute ta voix mâle de cuivre ta voix vibrante de hautbois, l'angoisse bouchée de tes larmes tomber en gros caillots de sang
Écoute au loin battre ton coeur nocturne, rythme et sang du tam-tam, tam-tam sang et tam-tam.

III


New York ! je dis New York, laisse affluer le sang noir dans ton sang
Qu'il dérouille tes articulations d'acier, comme une huile de vie
Qu'il donne à tes ponts la courbe des croupes et la souplesse des lianes.
Voici revenir les temps très anciens, l'unité retrouvée la réconciliation du Lion du Taureau et de l'Arbre.
L'idée liée à l'acte l'oreille au coeur le signe au sens.
Voilà tes fleuves bruissants de caïmans musqués et de lamantins aux yeux de mirages. Et nul besoin d'inventer les Sirènes.
Mais il suffit d'ouvrir les yeux à l'arc-en-ciel d'Avril
Et les oreilles, surtout les oreilles à Dieu qui d'un rire de saxophone créa le ciel et la terre en six jours.
Et le septième jour, il dormit du grand sommeil nègre.
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Anaïs




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MessageSujet: YVES BONNEFOY   COMPTE-RENDU DE LA REUNION DU 15 NOVEMBRE EmptyJeu 16 Nov - 23:43

VRAI NOM


Je nommerai désert ce château que tu fus,
Nuit cette voix, absence ton visage,
Et quand tu tomberas dans la terre stérile
Je nommerai néant l'éclair qui t'a porté.

Mourir est un pays que tu aimais. Je viens
Mais éternellement par tes sombres chemins.
Je détruis ton désir, ta forme, ta mémoire,
Je suis ton ennemi qui n'aura de pitié.

Je te nommerai guerre et je prendrai
Sur toi les libertés de la guerre et j'aurai
Dans mes mains ton visage obscur et traversé,
Dans mon cœur ce pays qu'illumine l'orage.


VRAI CORPS


Close la bouche et lavé le visage,
Purifié le corps, enseveli
Ce destin éclairant dans la terre du verbe,
Et le mariage le plus bas s'est accompli.

Tue cette voix qui criait à ma face
Que nous étions hagards et séparés,
Murés ces yeux : et je tiens Douve morte
Dans l'âpreté de soi avec moi refermée.

Et si grand soit le froid qui monte de ton être,
Si brûlant soit le gel de notre intimité,
Douve, je parle en toi ; et je t'enserre
Dans l'acte de connaître et de nommer.
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Anaïs




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MessageSujet: Aimé Césaire   COMPTE-RENDU DE LA REUNION DU 15 NOVEMBRE EmptyJeu 16 Nov - 23:45

Le crystal automatique

allo allo encore une nuit pas la peine de chercher c'est moi l'homme des cavernes il y a les cigales qui étour- dissent leur vie comme leur mort il y a aussi l'eau verte des lagunes même noyé je n'aurai jamais cette couleur- là pour penser à toi j'ai déposé tous mes mots au monts de-piété un fleuve de traineaux de baigneuses dans le courant de la journée blonde comme le pain et l'alcool de tes seins


allo allo je voudrais etre à l'envers clair de la terre le bout de tes seins à la couleur et le gout de cette terre-la


allo allo encore une nuit il y a la pluie et ses doigts de fossoyeur il y a la pluie qui met ses pieds dans le plat sur les toits la pluie a mangé le soleil avec des baguettes de chinois


allo allo l'accroissement du cristal c'est toi...c'est toi ô absente dans le vent et baigneuse de lombric quand viendra l'aube c'est toi qui poindras tes yeux de rivière sur l'émail bougé des îles et dans ma tête c'est toi le maguey éblouissant d'un ressac d'aigles sous le banian
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Anaïs




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MessageSujet: PIERRE DAC   COMPTE-RENDU DE LA REUNION DU 15 NOVEMBRE EmptyJeu 16 Nov - 23:47

Surprised et pour finir pour ce soir, un texte qui avait été évoqué par Manon:

La sauce aux câpres sans câpres


Vos prenez un litre d'eau ordinaire que vous faites soigneusement bouillir. Quand elle est bien bouillie, vous prenez un deuxième litre d'eau que vous faites tiédir au bain-marie

Ceci fait vous versez goutte à goutte un autre litre d'eau fraîche dans l'eau tiéde pour faire une bonne liaison. Vous laissez légérement épaissir sur le coin du feu.

Pendant ce temps vous mettez en neige un bon litre et demi d'eau et vous incorporez cet appareil dans votre premiére préparation.

Si votre sauce est un peu ferme, vous l'allongez avec un peu d'eau légérement dégourdie pour éviter que cela attache.

Vous enfournerez à feu vif pendant quarante minutes. Vous démoulez et, pour clarifier, vous délayez le tout dans un litre d'eau.

Vous avez alors ce que l'on appelle le "concentré de sauce aux câpres" qui, étant donné sa force et sa concentration ne peut être utilisé tel quel pour les besoins de la cuisine.

Si l'on veut s'en servir, il est indispensable de l'étendre avec de l'eau dans la proportion de gros comme une tête d'âne sur la pointe d'une épingle pour dix litres d'eau.

Vous obtenez ainsi une sauce aux câpres trés honorable et fort agréable au goût.

Les personnes qui digérent mal et qui ont un estomac délicat , si cela ne plaisait pas, n'auraient qu'à boire un verre d'eau
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